« J’ai officiellement vingt-sept ans et il me reste trente jours à vivre. Grand max. »
Léa en est persuadée. Elle est la prochaine victime de la malédiction familiale qui a déjà emporté « accidentellement » sa mère, sa grand-mère et son arrière-grand-mère. Le sort a frappé curieusement peu après leur vingt-septième anniversaire. Léa parvient même à voir la mort rôder et lui prête les traits d’une célèbre chanteuse vêtue d’une longue robe noire. Entre résignation et rébellion, Léa hésite.
Lorsque sa maison prend feu – coïncidence ? – Léa accepte à contrecœur d’être hébergée chez Gina, sa grand-mère paternelle aux allures hippies et passablement déjantée. Tout l’opposé de la Léa trouillarde et prisonnière de sa vie. Et pourtant, cette cohabitation rocambolesque pourrait bien amener Léa à révéler sa véritable nature et à choisir son camp entre la peur de mourir et celle de vivre vraiment.
La toute première question qui m’est venue à l’esprit en lisant le résumé du livre » Et si j’étais à la place de Léa quelles seraient mes réactions ? mes attitudes ? Profiter pleinement des quelques jours qui me restent à vivre ou attendre sagement que le temps passe ? »
Marilyse Trécourt démarre son roman sur un sujet préoccupant et sérieux dans lequel elle va habilement dérouler le fil de son histoire afin que le lecteur ne soit pas uniquement préoccupé par l’avenir de Léa mais aussi et surtout par ce qu’elle vit quotidiennement. Les rencontres qu’elle fait, son amitié avec Sam et surtout la cohabitation avec sa grand-mère que moi-même j’aurais aimé rencontrer.
L’envol des lucioles n’est pas un roman triste, il est surtout plein d’espoir et de moments heureux. C’est l’histoire de plusieurs vies et de belles rencontres. Avec son titre lumineux et sa couverture aux lettres dorées il ne pourra que vous enchanter en cette période estivale. L’écriture est vive et lumineuse, sans longueur nul doute qu’il vous attendrira.
L’envol des lucioles – Marylise Trécourt – juin 2024 – Editions Eyrolles
PAUSE POLARS 
J’ai adoré.
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